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mardi 27 mai 2014

Bulletin sur le Marché du Maïs en Côte d'Ivoire N°27 du 23 Mai 2014

LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE
 

Le niveau général des stocks du maïs est en baisse dans la plupart des districts, réduisant ainsi l’intensité des activités commerciales sauf dans les districts du Zanzan et des Savanes.


Dans les Districts du Denguélé, du Woroba et celui de la vallée du Bandama, les prix n’ont pas connu de variation significative cette semaine. L’activité commerciale est restée très faible et le niveau des stocks continue de baisser. Dans la perspective de mieux vendre leurs produits pendant la période du Ramadan qui occasionne une forte demande, certains producteurs et grossistes font de la rétention, ceci pouvant faire grimper les prix.

Les besoins d'alimentation au cours des travaux champêtres intenses ont également amené les producteurs à faire des réserves sur les derniers stocks. Toutes ces actions combinées ont ralenti le rythme des activités commerciales.

Dans le Zanzan, les activités commerciales s’intensifient avec l’augmentation de la demande satisfaite principalement par du maïs venant du District des Savanes.

Dans le District des Savanes où l'on trouve encore une importante quantité de maïs, l’activité commerciale a gagné en intensité avec la reprise de commandes fermes venant d’Abidjan, du Niger, du Mali et du Burkina. En outre,il convient de noter que la baisse des échanges sur le marché de la noix de cajou a favorisé le retour des commerçants vers l’achat et la vente du maïs.

LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST

Dans la sous-région, les marchés ont plutôt gagné en intensité suite à la reprise des travaux champêtres et la baisse des stocks.
La commercialisation du maïs sur les marchés du Burkina Faso et du Mali s'est intensifiée durant le mois de mai. Cette situation est soutenue à la fois par la forte demande en maïs et la baisse du niveau des Stocks locaux.

L’importation du maïs dans la sous-région, notamment à partir de la Côte d'Ivoire, a favorisé la hausse des prix observés depuis la semaine dernière. 

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS

Le marché international est caractérisé parla dégradation de l’indice du prix maïs depuis plusieurs semaines. Cette situation se répercute sur le moral des acteurs du marché qui se retirent de plus en plus du marché physique du maïs. Le maïs est également sous pression du fait de la morosité actuelle du marché en Europe de l'Ouest. 

Le dynamisme de la demande, notamment sur le marché américain, entre exportations et consommation intérieure, en particulier éthanol, ne semble pas en mesure de renverser la tendance de dégradation des prix observée en ce moment.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Cette semaine est marquée par la reprise des activités commerciales du maïs dans les Districts du Zanzan et des Savanes. En effet, dans le Zanzan, la demande est très forte et de bonnes disponibilités dans les Savanes la reprise est due à des quantités disponibles importantes.

Contrairement à ces deux Districts, la reprise est beaucoup plus faible dans les districts du Woroba, du Denguélé et de la Vallée du Bandama où le niveau des stocks destinés au marché est très bas.
La reprise des transactions de la sous-région pourrait amener à une hausse du prix du maïs au cours du prochain trimestre.

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Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°27 du 23 Mai 2014

LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE 



Cette semaine, l'on enregistre encore une prédominance de l'oignon du Niger sur les marchés. Les niveaux des stocks en magasins sont en baisse chez les commerçants, occasionnant un renchérissement des prix.

Les importations de la sous-région se réduisent considérablement.

Du fait de la fin de la campagne de production, les quantités de l'oignon local mis en marché sont très faibles.


 


 

L’oignon de la Hollande se fait rare sur les marchés et la qualité des produits vendus laisse à désirer.

Dans la zone Ouest et Sud-Ouest du pays notamment dans les Districts des 18 Montagnes et du Bas Sassandra, les niveaux d'approvisionnement sont très moyens et les prix de détail varient de 300 F CFA/Kg à Man et 600 F CFA/Kg à Méagui.

LE MARCHE INTERNATIONAL DE L’OIGNON

Les prix de l’oignon de la Hollande continuent de baisser malgré le bon niveau des offres en nouveaux produits. Dans les semaines à venir, les marchés de la Hollande seront bien approvisionnés. Les importateurs africains, notamment ceux de la Côte d'Ivoire se tourneront vers cette destination.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Les consommateurs ivoiriens ont encore subi cette semaine la hausse des prix de l’oignon quelle qu’en soit la qualité ou la provenance. La production locale insuffisante, les importations de la sous-région considérablement réduites et le niveau très faible des offres hollandaises ne permettent pas aux commerçants de satisfaire les besoins de la population. Cette situation pourrait perdurer jusqu'aux périodes d’importations de l'oignon de la Hollande.


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lundi 19 mai 2014

Bulletin sur le Marché du Maïs en Côte d'Ivoire N°26 du 16 Mai 2014

LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE
 


En Côte d’Ivoire, cette semaine est marquée par le renforcement des activités de commercialisation et l’intensification des activités de préparation de terrain et de semis (mise en place) de la culture de maïs.

Compte tenu de la reprise des activités, les commerçants procèdent au renouvèlement des stocks qui sont en baisse. Cette situation a occasionné une légère hausse des prix sur l’ensemble du pays. Les principaux clients sont les éleveurs et les ménages qui expriment des besoins de plus en plus croissants.


Les activités dans le District des Savanes se sont intensifiées avec l’arrivée des acheteurs de la sous-région. Outre la présence des gros acheteurs, le ravitaillement des éleveurs et des ménages en maïs de la Région du Bounkani, a occasionné une baisse du niveau des stocks dans cette zone.

Les marchés d’Abidjan et de Bouaké considérés comme étant les potentiels marchés-clients sont régulièrement approvisionnés.

Notons toutefois l’intensification de l’activité de la commercialisation du maïs du fait de la baisse d'intensité de la commercialisation de l'anacarde. En effet, avec la baisse de l’activité de commercialisation de l’anacarde, les acheteurs se réorientent de plus en plus vers le maïs.

LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST

Dans la sous-région, les marchés sont restés stables au niveau des prix et des activités commerciales.

Au Mali, le marché continue d’enregistrer une faible demande en maïs. Une légère hausse a été observée au niveau du prix de gros à Koutiala et à Bougouni. En effet, la demande locale augmente progressivement avec le début des travaux champêtres mais aussi les quelques producteurs disposants encore du maïs préfèrent le réserver pour les périodes de soudure.

Au Burkina Faso, le marché est resté stable. A Bobo Dioulasso, le prix de gros du maïs s’est maintenu à 105-115 FCFA/kg.

An Sénégal, à Dakar, le maïs se vend en gros à 250 FCFA/kg.

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS


Sur le marché international, le cours du maïs est resté relativement stable.

Aux Etats-Unis, selon le rapport du Ministère de l’Agriculture, les semis du maïs ont progressé de plus de 50 %. Cette situation découle des bonnes conditions climatiques enregistrées ces derniers jours.

Sur le marché physique, de plus en plus d’opérateurs se retirent et attendent plutôt les productions de la campagne 2014. Parmi les éléments qui seront à surveiller dans les prochains jours demeurent l'évolution de la situation en Ukraine à l'approche des élections du 25 mai et la situation du stress hydrique de la Russie.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Le marché du maïs est resté stable avec un léger dynamisme au niveau bord-champ. Le début des activités agricoles annoncent l’approche de la période de soudure. Suite à cette reprise des travaux champêtres, l’on s’attend à une intensification des activités les jours, voire les semaines à venir. Même si une augmentation des prix est possible, une augmentation vertigineuse est à proscrire sauf si la demande de la sous-région augmente considérablement et s’accompagne de commandes fermes.


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Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°26 du 16 Mai 2014

LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE
 

Cette semaine est caractérisée par la baisse du niveau d’approvisionnement de l’oignon sur l’ensemble du pays. Cette situation a entrainé la baisse des stocks chez les commerçants et la hausse des prix. A titre d’exemple, dans le district du Woroba, les magasins des  grossistes sont vides. Sur le marché de Séguéla, seuls les commerçants détaillants ont encore quelques sacs d'oignon en stocks.

L’offre locale demeure insuffisante sur les marchés des zones de production.
Les marchés  sont bien approvisionnés en oignon de la sous-région avec une prédominance de l’oignon Niger. Celui de la Hollande  qui se caractérise en ce moment par une mauvaise qualité est très rare sur les marchés.

LE MARCHE DE L’OIGNON EN AFRIQUE DE L’OUEST

Au Mali, l’activité de commercialisation de l'oignon gagne en intensité. Ce regain de vitalité résulte de la forte demande observée dans la zone de production de l’Office du Niger.

En plus de la demande locale, une partie de l’échalote malienne est destinée au marché de la sous-région notamment de la Guinée.

Au Burkina Faso, l’offre de l’oignon est en nette baisse dans les zones de production. A Bobo Dioulasso, le prix de l’oignon évolue dans la fourchette de  250 à 275 FCFA/kg alors que la semaine précédente, il s’établissait entre 208 et 227 FCFA/kg.

Au Sénégal, à Dakar, le cours de l’oignon local s’est maintenu stable entre 350 et 400 FCFA/kg, selon les marchés.

LE MARCHE INTERNATIONAL DE L’OIGNON

Le marché international reste calme, les importations de la sous-région ont considérablement baissé, exceptée la République de Guinée qui continue d'en importer. En Hollande, une baisse des prix a été relevée comparativement à la semaine dernière.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Vu la baisse de l’approvisionnement constatée sur les marchés et la réduction des stocks chez les commerçants, pour les jours  à venir, une hausse de


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lundi 12 mai 2014

Bulletin sur le Marché du Maïs en Côte d'Ivoire N°25 du 08 Mai 2014

LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE
  

 
Cette semaine, l’activité commerciale du maïs s'est encore accrue avec  surtout l’augmentation du niveau d’échange bord-champs. En effet, les ventes se sont intensifiées chez les producteurs qui vendent le maïs pour subvenir aux besoins de nourriture lors des travaux champêtres qui ont déjà commencé.

Le prix bord-champ est resté stable dans la plus part des localités sauf dans le district de la Vallée du Bandama et celle du Zanzan où ils ont connu une légère hausse. Quant au prix de gros, il a évolué à la hausse sur l’ensemble des marchés alors qu’à Odienné, il est resté stable. Dans les districts du Denguélé et celui du  Zanzan, le prix de détail a considérablement augmenté contrairement aux autres districts où il est plutôt resté stable avec une légère baisse dans le district du Poro.

 

Les activités de semis déjà très avancés dans les zones de Bouaké, Bondoukou et Séguéla avec la première saison de semis, annoncent la mise en place de la deuxième saison pour la fin du mois de mai.   Les conditions climatiques semblent jusqu’à présent assez bonnes pour une maïsiculture réussie.

Les prix restent très élevés à Dimbokro même s’ils ont baissé par rapport aux sommets atteints fin mars début avril.

Il faut par ailleurs noter que dans la partie sud du pays, notamment dans la Région du Bas -Sassandra, le prix de détail a oscillé entre 200 FCFA/kg observé à San-Pedro et 400 FCFA/Kg affiché à Méagui.

LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST

Dans la sous-région, les marchés sont restés stables au niveau des prix et des activités commerciales.

Au Mali, la demande au niveau bord-champ  est restée très faible avec une très bonne disponibilité et  les prix demeurent  particulièrement bas.

Au Burkina, le marché est resté timide avec un prix de gros compris entre 105 et 115 FCFA/kg. La campagne agricole est prometteuse avec des perspectives de bonnes pluies annoncées par la météo.

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS

Le marché international du maïs connait une légère baisse à la faveur de bonnes perspectives pour les semis en Europe et aux Etats-Unis. La situation en Ukraine (grand exportateur de maïs) où la menace de guerre civile pèse toujours limite la baisse des prix.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Le prix du maïs est resté quasiment stable depuis plusieurs mois sur la plupart des marchés de la Côte d'Ivoire. Les prix élevés attendus par certains producteurs tardent à arriver et mettent les producteurs dans une position délicate. Même si une légère hausse est constatée en ce début de mois au niveau des prix de gros, il y a encore beaucoup de produits disponibles et il est trop tôt pour envisager une hausse importante du prix du maïs.

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Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°25 du 09 Mai 2014

LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE


Cette semaine, les prix sont en légère augmentation et les stocks commencent à diminuer alors que les offres d’oignon du Burkina, du Niger et du Mali se réduisent.
L’oignon du Niger qui prédominait sur les marchés est à présent moins disponible.La campagne de l’oignon local tend vers la fin, la production locale est également en fin de stock chez les commerçants. L’oignon de la Hollande, lui, réapparait timidement sur les marchés et sa présence devrait s’intensifier dans les mois à venir.




LE MARCHE DE L’OIGNON EN AFRIQUE DE L’OUEST

Au Mali, plusieurs zones de production ont fini les récoltes. Les zones de production les plus tardives qui sont au cœur de la période de récolte enregistrent pour l’instant une offre satisfaisante qui maintient les prix de gros stables entre 170 et 225 FCFA/kg.

Au Burkina-Faso, les prix ont évolué à la hausse car la campagne locale tend vers sa fin.

LE MARCHE INTERNATIONAL DE L’OIGNON

Le marché hollandais reste stable. La production hollandaise continue d’alimenter principalement l’Europe.


LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Alors que les campagnes de production d’oignon tendent vers la fin dans la sous-région et dans le Nord du pays, les stocks d’oignon commencent à diminuer et les prix tendent à grimper.

Les stocks de l’oignon de Hollande devraient progressivement venir combler le déficit créé mais au vu de la bonne demande locale en Europe, une légère hausse des prix au cours des prochaines semaines et mois est très probable.


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