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samedi 26 avril 2014

Bulletin sur le Marché du Maïs en Côte d'Ivoire N°24 du 25 Avril 2014

LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE

 



Cette semaine, le marché du maïs en Côte d'Ivoire reste relativement stable. Avec la diminution des stocks au niveau des producteurs dans un nombre croissant de villages, la situation du marché varie de plus en plus d’un district à un autre.




A Bouaké, l’activité commerciale gagne en intensité, ce qui a permis aux commerçants de reconstituer leurs stocks. Ce niveau important des stocks faisant face à une rareté de gros acheteurs a favorisé une légère baisse des prix de gros. Dans ce district actuellement, les seuls débouchés réguliers sont les éleveurs locaux et les ménages urbains. Certains producteurs disposent toujours d’importants stocks et attendent la hausse des prix bord-champ pour vendre.

A Séguéla, l’activité commerciale a perdu en intensité à cause du très faible niveau des stocks disponibles dans le district. Les quelques stocks encore présents chez les producteurs ne peuvent pas satisfaire les commandes des  grossistes  qui  exigent  des  disponibilités  de  l’ordre  de  40  tonne  pour  remplir  leurs remorques.

A Odienné, le marché est resté stable cette semaine avec les guinéens qui continuent de s’approvisionner régulièrement.

A Korhogo, l’activité commerciale a plutôt perdu en intensité avec la baisse des échanges. Le niveau des stocks est toujours important dans cette partie du pays où les conditions climatiques ont été favorables à la production du maïs.

A Ouangolo, l'activité de commercialisation du maïs connait une augmentation tant au niveau de l'intensité qu'au niveau des prix procurant ainsi un soulagement aux différents acteurs. Des acheteurs étrangers notamment sénégalais et nigériens se signalent dans cette région proche de la frontière avec le Burkina Faso et le Mali. Par conséquent le niveau des stocks a baissé tant chez les producteurs que chez les commerçants.

Dans la région du Zanzan, le marché est resté stable pendant cette semaine. Les commerçants continuent de vendre les stocks livrés les semaines passées qui ont beaucoup diminué. Les commerçants sont d’ailleurs dans l’attente de nouvelles commandes passées dans les zones cotonnières notamment Korhogo et Ferké qui tardent à arriver.

La situation s’est améliorée à Dimbokro où les prix de détails sont légèrement redescendus. Mais cette région reste la zone où le maïs est le plus cher en Côte d'Ivoire à cause de stocks toujours bas et d’une forte demande des éleveurs locaux.


LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST


Le marché du maïs est resté stable cette semaine au Mali et au Burkina Faso. Les ventes bord-champ tendent à augmenter dans les deux pays car certains producteurs vendent des stocks de maïs pour couvrir les charges de mise en place des nouvelles parcelles.


LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS


Sur le marché international, les cours du maïs sont en légère baisse cette semaine en raison de l’amélioration des perspectives en Ukraine après la signature d’un accord avec la Russie. Les stocks mondiaux restent très élevés mais les perspectives pour la prochaine récolte tendent pour l’instant vers une baisse de la production aussi bien en Europe qu’aux USA.


LA SYNTHESE DES ANALYSTES


Cette période de saison des pluies continue d’occuper les producteurs qui s’empressent de mettre en place de nouvelles parcelles de maïs. Les producteurs ne disposant pas d’anacarde sont contraints de vendre du maïs pour s’occuper des charges de mise en place des nouvelles cultures. Cette situation fait croitre les volumes de maïs échangés dans certaines zones. De plus, l’apparition de quelques acheteurs étrangers commence à intensifier les activités commerciales dans le Nord du pays.


Cependant, avec les gros stocks encore disponibles nous continuions d’anticiper une stabilité des prix à court terme. Une légère augmentation des prix à dans les prochains mois est probable, surtout si les acheteurs étrangers augmentent leurs commandes.


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Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°24 du 25 Avril 2014

 LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE




Cette semaine, après les fêtes de Pâques, les activités commerciales se sont calmées. L’oignon de la sous- région domine le marché avec des prix de gros en légère baisse.


L’origine Niger prédomine sur le marché de l’oignon. Des quantités de plus en plus nombreuses ravitaillent les  marchés,  surtout  ceux  où  la  disponibilité  de
l’oignon du Burkina commence à baisser.
L’oignon de Hollande, lui, est en faible quantité et de qualité médiocre sur les marchés où il se vend encore.

LE MARCHE DE L’OIGNON EN AFRIQUE DE L’OUEST

Mali : Le marché malien reste bien approvisionné en échalote et en oignon local. Une demande importante d’échalote due aux fêtes de Pâques a été observée en fin de semaine passée et sur les marchés les moins bien approvisionnés, une légère hausse a été enregistrée. De façon générale, l’offre est en légère baisse du fait de la fin de la campagne dans plusieurs zones de production et des réserves qui sont constituées pour préparer les semis de la campagne prochaine.

Burkina Faso : La baisse de prix enregistrée la semaine dernière s’est maintenue en raison d’une légère hausse de l’offre. Les achats de gros se négocient de 185 à 200 FCFA/kg.

LE MARCHE INTERNATIONAL DE L’OIGNON

Sur le marché hollandais une légère hausse des prix de l’oignon est enregistrée en raison de la bonne demande en Europe. La Mauritanie et la Guinée continuent de recevoir des quantités d’oignons hollandais. Alors que le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont nettement diminué leurs commandes.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Après l’intensité des fêtes, les activités sont stables. Les offres importantes aussi bien de l’oignon local que de l’oignon de la sous-région maintiennent les prix plus ou moins stables.

L’approvisionnement croissant en oignon du Niger comble la baisse de l’oignon du Burkina et pourrait même faire légèrement baisser les prix au détail. La relative stabilité des prix à un niveau plutôt bas qui prévaut depuis plusieurs semaines devrait se maintenir.


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lundi 21 avril 2014

Bulletin sur le Marché du Maïs en Côte d'Ivoire N°23 du 18 Avril 2014

LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE



En  Côte  d’Ivoire,  cette  semaine  est  caractérisée  par  la  reprise  des  échanges  au  niveau  de  la commercialisation du maïs.  Les  principaux clients  sont les  éleveurs  « gros  acheteurs » mais  aussi les ménages ruraux et urbains. Les prix restent stables sur la majorité du territoire mais les zones déficitaires où les prix étaient les plus élevés ont pu être approvisionnées et les prix maximum pratiqués diminuent donc légèrement.

Graphe

Sur l’ensemble du territoire, l’approche de la fête de Pâques entraine une augmentation de la demande en maïs et en volaille. Cette situation se matérialise par une réduction considérable des stocks et des achats bord-champ par les commerçants qui cherchent à reconstituer leurs stocks.

Dans le district des Savanes, les stocks restent encore importants malgré la relance de l’activité de commercialisation car cette localité étant une zone de forte production du maïs, elle a accumulé un stock important. Le district des Savanes continue d’approvisionner le district du Zanzan qui est actuellement déficitaire. Cependant, nonobstant l’arrivée régulière des productions  des Savanes, la demande reste encore insatisfaite sur le marché du Zanzan.

Les prix sont relativement stables dans le pays. La région de Dimbokro affiche les prix les plus élevés mais ces prix connaissent une légère baisse à la faveur de quelques arrivages.

La  campagne  d’anacarde  occupe  toujours  la  majeure  partie  des  commerçants  et  des  transporteurs au détriment de la commercialisation du maïs.

LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST


Au Mali, le marché du maïs reste marqué en ce mois d’avril par une légère intensification des échanges. En effet, l’offre disponible sur les marchés de gros de Bamako, de Ségou et de Mopti est en légère baisse. Cette situation a entrainé une hausse de la demande et du cours du maïs observé la semaine précédente sur les marchés de Bougouni et de Koutiala même si en raison d’une offre toujours élevée le prix du maïs est resté stable.

Au Burkina Faso, le marché est resté stable. A Bobo-Dioulasso, le prix de gros du maïs pour cette semaine est de 115-120 FCFA/kg.

Des commerçants burkinabè et maliens commenceraient à prendre contact avec les commerçants ivoiriens pour importer du maïs  mais pour l’instant il  semble qu’aucune commande ferme n’ai  été passée. La proximité  du  District  du  Zanzan,  déficitaire  en  maïs  avec  le  Burkina  n’a  pas  engagé  d’échanges commerciaux à cause du coût élevé du maïs au Burkina.

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS

Cette semaine, les cours du maïs sont influencés par la situation politique qui se dégrade de nouveau en Ukraine (un des plus grands exportateurs de maïs dans le monde) où des groupes pro-russes veulent prendre le contrôle de plusieurs régions de l'Est du pays. Cette situation fait obstacle au financement des agriculteurs ukrainiens et ceux-ci pourraient donc réduire les surfaces emblavées en maïs cette année.

Toutefois, après la grosse production passée les stocks mondiaux de maïs restent toujours très importants et les prix sont donc toujours relativement bas.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES


L’activité commerciale du maïs a connu une légère intensification cette semaine provoquée en partie par les ventes en vue des achats pour les fêtes de Pâque et les besoins d’argent liés à la mise en place des nouvelles cultures. Les stocks se réduisent progressivement chez les commerçants et les éleveurs mais restent encore importants chez certains producteurs.

Avec la réduction des stocks et l’approche de la période de soudure, il est peu probable que les prix du maïs baissent. Toutefois, l’offre de maïs restant importante aussi bien en Côte d’Ivoire que dans la sous-région, les prix devraient rester stables encore longtemps et peut-être connaitre une très légère hausse si la demande des pays voisins venait à augmenter.


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Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°23 du 18 Avril 2014

LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE



En Côte d’Ivoire, cette semaine est marquée par l’intensification de l’activité de commercialisation de l’oignon avec l’approche des fêtes de Pâques. Les prix de gros et de détail restent relativement stables même si la demande pour l’oignon local fait grimper les prix bord-champ dans les Savanes.


Graphe

Les productions de la sous-région prédominent toujours sur les marchés avec une présence accrue de l’oignon du Niger.
L’oignon local est de plus en plus présent sur les marchés du Nord du pays mais demeure en faibles quantités. Les récoltes se poursuivent toujours dans
les zones de productions. Le coût de production élevé et l’atomisation de l’offre ne facilitent pas la vente.
L’oignon de Hollande n’est présent que sur quelques marchés. L’activité de commercialisation de l’oignon
Hollandais est faible et sa qualité est en baisse.

LE MARCHE DE L’OIGNON EN AFRIQUE DE L’OUEST


Mali : Une forte disponibilité à la fois du gros oignon et de l’échalote locale est observée sur les marchés de gros maliens. En conséquence, certains grossistes ont réduit leurs demandes d’échalote pour se prémunir d’éventuellement perte dues à une pourriture des stocks, mais jusqu’à présent les prix sont stables.

Burkina Faso : Le marché a enregistré une nouvelle baisse engendrée par une perte de part marché des commerçants burkinabè en Côte d’Ivoire face aux commerçants nigériens. Le prix de l’oignon en gros est passé pour cette semaine de 200-210 à 185-200 FCFA/kg.

Sénégal : Le marché de l’oignon est marqué par la bonne disponibilité de l’oignon local. Sur les marchés de Parcelles, Assainies et Tilenne, le prix de vente en gros s’établit entre 350 et 400 FCFA/kg. Quant à la vente de détail, l’oignon local se négocie à 450 FCFA/kg sur ces marchés.

LE MARCHE INTERNATIONAL DE L’OIGNON


La hausse du prix de l’oignon constatée sur le marché de l’oignon en Hollande s’est stabilisée. Les prix sont restés les mêmes pour cette semaine.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES


Même si les fêtes de Pâques provoquent une augmentation de la demande en oignon sur l’ensemble du territoire, l’importance de l’offre de la sous-région à laquelle s’ajoute l’offre d’oignon local dans le Nord du pays maintien des prix relativement stables. Cette situation devrait se maintenir encore plusieurs semaines et il est donc très peu probable que les prix de l’oignon connaissent une hausse.

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jeudi 17 avril 2014

Bulletin sur le Marché du Maîs en Côte d'Ivoire N°22 du 10 Avril 2014

LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE



Dans la continuité de la semaine passée, la commercialisation du maïs à l’échelle locale s’intensifie légèrement en Côte d’Ivoire, tandis qu’elle reste très calme à l’échelle nationale et sous régionale. Dans la plupart des zones de production les prix connaissent une très légère hausse ou restent stables.



L’Est du pays continue de connaitre un déficit qui maintient les prix du maïs à un niveau nettement plus élevé que dans le reste du pays. Cette semaine plusieurs chargements de maïs ont d’ailleurs quitté Korhogo à destination du Zanzan. Dans ce district, la campagne d’anacarde augmente actuellement le pouvoir d’achat des populations rurales et provoque une hausse ponctuelle de la population active ce qui amplifie le déficit en maïs des mois passés et pousse les stocks à la baisse. La ville de Dimbokro, reste également dans une situation de déficit qui provoque des prix élevés.

Les stocks disponibles les plus importants se trouvent actuellement dans le district des Savanes car ceux des zones de Daloa et de Séguéla ont diminué. C’est donc logiquement autour de Korhogo que les prix sont les plus bas.

Les semis du premier cycle de production de maïs sont en cours dans toutes les zones de forêt et de transition savane-forêt. Les besoins en semence amplifient un peu la demande locale.

La campagne d’anacarde continue de focaliser l’attention des commerçants et les moyens de transports mais il semble que certains commerçants commencent à réinvestir une petite partie de leurs bénéfices dans la constitution de stocks de maïs pour la revente en période de soudure.

LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST


Au Burkina Faso et au Mali, la commercialisation du maïs reste assez peu intense mais connait tout de même une légère amélioration grâce à la demande locale urbaine. Une très légère hausse des prix est notée dans certaines régions de ces deux pays. Des commerçants burkinabè et maliens commenceraient à prendre contact avec les commerçants ivoiriens pour importer du maïs mais pour l’instant il semble qu’aucune commande ferme n’ai été passée.

Les acheteurs guinéens viennent désormais passer des commandes régulièrement dans le Nord-Ouest de la Côte d’Ivoire ce qui semble indiquer que la région de Haute-Guinée commence à connaitre un déficit en maïs et sera donc de plus en plus importatrice de maïs ivoirien dans les mois à venir.

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS


Sur le marché international, les cours du maïs restent relativement stables. Les stocks de la campagne passée restent toujours importants partout dans le monde mais les prévisions pour la prochaine récolte indiquent une légère baisse des surfaces cultivées dans plusieurs grands pays producteurs (USA, Ukraine) qui devrait faire légèrement remonter les cours mondiaux à moyen terme.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES


Même si la situation reste très variable selon les disponibilités locales, le prix du maïs connait une très légère hausse dans la plupart des districts du pays. Les stocks diminuent progressivement et la demande des éleveurs semble s’être légèrement accrue à l’approche des fêtes de Paquinou.

Bien qu’il soit encore trop tôt pour considérer que la période de soudure commence, les prix du maïs devraient continuer à connaitre une très légère hausse à l’échelle du pays en raison de la diminution des stocks et de l’augmentation des achats en milieu rural. Cette légère hausse pourrait même s’accélérer si des commandes de la sous-région se développent.


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Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°22 du 10 Avril 2014

LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE




Cette semaine encore, le marché de l’oignon se caractérise par une forte disponibilité de l’oignon de la sous- région. Les prix restent stables sur la majorité des marchés de Côte d’Ivoire.

La disponibilité de l’oignon local s’intensifie dans le Nord du pays. Les prix bord-champ demeurent entre 175 et 235 FCFA/kg et ceux de gros entre 200 et 400FCFA/kg. Une baisse des prix est observée dans le Zanzan du fait d’une disponibilité grandissante de la récolte locale.
L’oignon de la Hollande est en très faibles.
L’oignon de la sous-région continue de dominer les marchés, l’oignon du Niger, prend de plus ne plus de place par rapport à celui du Burkina Faso. Plusieurs arrivages de la sous-région sont en cours pour satisfaire la demande à venir des fêtes de Pâques. Le niveau élevé des stocks a entrainé de légères baisses de prix sur plusieurs marchés.

L’échalote malienne reste disponible en petites quantités sur quelques marchés principalement dans le Nord et l’Ouest du pays.

LE MARCHE DE L’OIGNON EN AFRIQUE DE L’OUEST

Au Mali comme au Burkina-Faso, les productions locales continuent d’être disponibles en grandes quantités. Pendant qu’au Burkina-Faso, l’importance de l’offre a engendré une légère baisse des prix, au Mali, les cours restent inchangés.

LE MARCHE INTERNATIONAL DE L’OIGNON


Le marché de l’oignon en Hollande est toujours principalement orienté vers la demande européenne qui demeure bonne. Les prix de l’oignon sont en légère hausse dans plusieurs pays européens. En Afrique de l’Ouest, seule la Mauritanie importe actuellement de l’oignon hollandais en grandes quantités.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Les marchés sont bien approvisionnés en raison de la préparation des fêtes de Paquinou.La bonne disponibilité a entrainé des baisses de prix sur les marchés.Néanmoins, les prix pourraient se stabiliser voire légèrement remonter en fin de semaine, lorsque les achats pour la fêtes seront plus intenses.

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jeudi 10 avril 2014

Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°21 du 04 Avril 2014

LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE



Cette semaine, le marché de l’oignon est toujours caractérisé par la stabilité des prix et les arrivages importants et réguliers de produit en provenance du Niger et du Burkina.

La présence de l’oignon local dans les zones de production a influencé les prix de gros qui ont connus une légère baisse.






Le niveau des stocks de l’oignon de la sous-région est toujours très élevé tandis  que  l’oignon Hollande se fait rare sur les marchés.Dans    le    district    d’Abidjan,    la    forte    demande
occasionnée par les fêtes de Paquinou a entrainé une hausse  de  l’activité  commerciale  sans  toutefois,provoquer de hausse notable des prix.
Sur l’ensemble du territoire les prix sont relativement stables avec entre 175 et 230 FCFA/kg bord-champ dans les zones de production des Savanes, entre 208 et
400 FCFA/kg en gros selon l’accessibilité des zones, et entre 250 et 600 FCFA/kg sur les marchés de détail.

LE MARCHE DE L’OIGNON EN AFRIQUE DE L’OUEST

Au Mali, le marché de l’oignon connait cette semaine encore une abondance de la production locale à laquelle s’ajoutent quelques importations d’oignon du Burkina Faso.

Au Burkina- Faso, le marché de l’oignon est toujours caractérisé par la stabilité des prix à des niveaux particulièrement bas dus à l’abondance de la production locale.

LE MARCHE INTERNATIONAL DE L’OIGNON

Le marché de l’oignon en Hollande reste principalement orienté vers la demande européenne. Celle-ci reste plutôt bonne et maintien des prix relativement élevés autour de 20€ par sac de 100 kg soit environ 130 FCFA/kg.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Même si les fêtes de Paquinou ont permis une hausse ponctuelle de la demande dans le Centre du pays et à Abidjan, l’offre en oignon reste toujours très élevée en Côte d’Ivoire avec d’importants arrivages du Burkina Faso et du Niger auxquels vient désormais s’ajouter la production locale.

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Bulletin sur le Marché du Maîs en Côte d'Ivoire N°21 du 04 Avril 2014

LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE


Comme les semaines précédentes, le marché du maïs en Côte d’Ivoire est caractérisé par la lenteur des échanges et par les stocks importants constitués par les acteurs de la filière.

Cependant, cette semaine les achats pour la consommation en milieu rurale et pour les semis semblent s’intensifier tout doucement dans certaines zones. On note notamment dans le Denguélé, l’apparition de petits achats de maïs sous forme de troc. Les producteurs échangent quelques kilogrammes d’anacarde contre des sacs de maïs. Dans le Woroba également, la demande connait une légère hausse.

Même si la campagne d’anacarde occupe la majorité des commerçants et monopolise les moyens de transport, limitant le commerce de maïs à l’échelle nationale, les échanges à l’échelle locale semblent en train de d’augmenter sur tout le territoire en raison de l’épuisement des stocks d’autoconsommation chez certains agriculteurs et du besoin en semence avec l’emblavement des premières parcelles dans les zones de savanes arborées et de forêt où un premier cycle de production est en préparation.

A l’échelle du pays les prix sont relativement stables avec entre 70 et 100 FCFA/kg bord-champ dans les grandes zones de production et jusqu’à 125 FCFA/kg dans les zones déficitaires, entre 90 et 150 FCFA/kg au niveau des magasins de gros, et entre 110 et 250 FCFA/kg sur les marchés de détail. La situation exceptionnelle des semaines passées persiste toujours à Dimbokro où le déficit de maïs oblige les semi-
grossistes à racheter des stocks aux éleveurs maintient les prix de détail à 500 FCFA/kg.

 


LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST


Le marché de l’Afrique de l’Ouest reste toujours marqué par l’importance de la dernière récolte. La commercialisation de l’anacarde tend à dominer les activités commerciales dans une partie des grandes zones de production de maïs au Burkina Faso et au Mali. En conséquence, la commercialisation du maïs est peu intense dans ces pays et les prix restent relativement stables et proches de ceux pratiqués en Côte d’Ivoire.

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS

Le marché international du maïs reste toujours assez stable à un niveau bas. Même si les surfaces de maïs cultivées aux Etats-Unis (1er producteur mondial de maïs) sont attendues en baisse pour la prochaine campagne, l’énorme

récolte de l’année 2013/2014 entraine toujours la présence d’un stock très important de maïs aux Etats-Unis qui devrait maintenir les prix internationaux à des niveaux relativement bas encore longtemps.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES


Même si la commercialisation du maïs reste cette semaine encore particulièrement lente en Côte d’Ivoire, les stocks commencent à légèrement diminuer dans les grandes régions de production au niveau des producteurs et des grossistes.

Il est donc possible que dans les prochaines semaines de petites hausses de prix soient observées localement. Toutefois, dans la plus grande partie du pays, les prix devraient rester stables encore plusieurs semaines étant donné qu’il reste toujours beaucoup de stocks disponibles. La légère hausse des prix caractéristique de la période de soudure ne devrait véritablement démarrer qu’à partir du mois de mai lorsque les stocks d’autoconsommation auront été épuisés par une majorité de producteurs.

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mardi 1 avril 2014

Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°20 du 28 Mars 2014

LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE

 


Cette semaine encore est marquée par la stabilité du marché de l’oignon. Les variétés les plus présentes sont celles de la sous-région, l’oignon hollandais est, lui, disponible en faibles quantités. Les récoltes d’oignon local s’intensifient mais ce produit reste largement minoritaire sur le marché ivoirien.

 



Les récoltes de l’oignon local se font de plus en plus importantes. Cependant, il reste en disponibilité réduite sur les marchés des zones de production. Les prix bord-champ rencontrés sont relativement stables et oscillent entre 175-230 FCFA/kg ; ceux de gros varient 220- 350 FCFA/kg et semblent globalement s’aligner sur le niveau de prix de l’oignon du Burkina Faso.

L’oignon de la sous-région reste bien disponible sur les marchés. L’oignon du Niger occupe désormais la plus grande place sur la quasi-totalité des marchés. Toutefois, les marchés proches du Burkina sont approvisionnés uniquement par l’oignon de ce pays en raison de la proximité. Les prix de gros de l’oignon de la sous-région sont relativement stables. Ils évoluent toujours entre 208 et 350FCFA/kg.

La disponibilité de l’oignon de Hollande est faible. Sur certains marchés, cette origine est quasi-inexistante.

Le prix de l’échalote du Mali est stable, toujours à plus de 300 FCFA/kg en raison du succès de ce produit auprès des consommateurs.

LE MARCHE DE L’OIGNON EN AFRIQUE DE L’OUEST

Au Mali, le marché de l’oignon reste marqué par la forte disponibilité de la production locale. Dans la région de Sikasso, l’oignon local fait également face à la concurrence de l’oignon du Burkina, ce qui maintien les prix à un niveau particulièrement bas.

Au Burkina- Faso, une baisse des prix est observée. Cette baisse est générée par le manque de débouchés de la production locale qui demeure à un niveau satisfaisant.

LE MARCHE INTERNATIONAL DE L’OIGNON

En Hollande, les prix de l’oignon sont relativement stables à un niveau plutôt élevé grâce à une bonne demande un peu partout en Europe. Les exportateurs hollandais sont donc assez peu incités à exporter vers l’Afrique où l’offre locale est importante et où les prix sont relativement bas. L’approche du Ramadan (dont le démarrage est fixé cette année à la fin juin) pourrait relancer les exportations hollandaises vers l’Afrique, notamment vers le Sénégal à partir de début Juin.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Le marché est bien approvisionné et demeure stable. La bonne disponibilité de l’oignon de la sous-région tend même à faire baisser les prix de gros à nouveau.

 Le marché devrait rester stable dans les semaines à venir avec une possible légère baisse sur les marchés de gros où les arrivages affluent.




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Bulletin sur le Marché du Maîs en Côte d'Ivoire N°20 du 28 Mars 2014

LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE 


En Côte d'Ivoire, le marché du maïs n’a pas connu cette semaine de changement notable au niveau des prix. Les échanges sont restés faibles même si on note une petite augmentation des prix dans le district du Denguélé où des acheteurs guinéens ont fait leur apparition. Le niveau des stocks est globalement satisfaisant surtout dans les zones de grande production.

 

 Dans les districts des Savanes, du Denguélé, de la Vallée du Bandama et du Woroba, les stocks sont très importants tant chez les producteurs que chez les commerçants. Ces districts regorgent d’énormes quantités de maïs à ce jour suite au ralentissement du marché du maïs provoqué par l’intensité de celui de l’anacarde.

Dans le district du Zanzan au contraire, les quantités disponibles ont plutôt baissé avec des difficultés de la part des commerçants de s’approvisionner pour reconstituer leurs stocks. En effet, les commerçants sont préoccupés par l’achat de l’anacarde qui ne leur donne pas du temps pour l’approvisionnement en maïs du district et plus particulièrement de la région du Bounkani.

Actuellement, la plupart des éleveurs affirment avoir constitué des stocks importants pour préparer la période de soudure. Le principal débouché disponible est constitué par les besoins des ménages. Cette situation est particulièrement marquée dans la région du Bounkani où le maïs est l’aliment de base de la population et où la dernière récolte a été décevante.

Dans la Vallée du Bandama et le Woroba, l’heure est à la préparation du sol et dans quelques cas au semi du maïs de la première phase de production.

Dans les districts du Denguélé, du Zanzan et des Savanes l’absence de pluies retarde le début de la campagne chez les producteurs.

Notons que dans la ville de Dimbokro, les prix de détail ont connu une hausse exceptionnelle au cours des deux dernières semaines en raison d’un déficit ponctuel important. Cette situation devrait revenir à la normale dans les prochains jours avec l’arrivée de nouveaux stocks de maïs.

LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST

Au Mali, le cours du maïs n’a pas évolué depuis plusieurs semaines. Les échanges sont relativement faibles et les stocks élevés dans la majorité du pays.

Au Burkina, le marché est plus actif avec une légère augmentation du niveau des échanges sur les marchés urbains. Cette augmentation des échanges n’a cependant pas eu un impact significatif sur le prix qui est resté stable en raison d’une disponibilité toujours très bonne.

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS

Les cours internationaux du maïs restent relativement bas mais connaissent une légère remontée malgré des stocks toujours très importants aux Etats-Unis. En effet, les grandes plaines américaines qui constituent la plus grande zone de culture de maïs au monde connaissent actuellement un déficit hydrique qui pourrait menacer la réussite de la prochaine récolte. En outre, la situation de crise de l’Ukraine, l’un des plus grands producteurs mondial de maïs pousse également les prix vers le haut.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES


L’activité de commercialisation du maïs a connu une légère diminution cette semaine alors que les stocks sont très importants au niveau des producteurs et des commerçants. Les prix du maïs continuent d’être stables depuis plusieurs semaines.

Etant donné la forte disponibilité en maïs à la fois à l’échelle nationale et dans la sous-région, nous continuons d’anticiper une stabilité des prix du maïs en Côte d’Ivoire à court et à moyen terme.


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