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samedi 15 mars 2014

Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°18 du 14 Mars 2014




LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE

Le marché de l’oignon continue d’être stable. Il se caractérise par la dominance de l’oignon du Burkina, suivi de l’oignon du Niger.

Oignon Local
Les quantités disponibles sont faibles.
Les prix bord-champ qui évoluent entre 180 et 240 FCFA/kg enregistrent une légère hausse.
En gros, l’oignon local est vendu entre 200 et 350 FCFA/kg et les prix les plus bas sont observés en zone de production.

D’une manière générale, au détail, l’oignon local est vendu au même prix que celui du Burkina Faso.

L’oignon de la Sous-Région
L’oignon du Burkina Faso avec un très bon niveau de stocks, domine les marchés. Vient ensuite celui du Niger avec un niveau moyen de stocks mis en marché.

En gros, les prix se maintiennent  entre 241 et 350 FCFA/kg. Par contre dans le Zanzan où les stocks sont très faibles, les prix de gros affichés sont  de 425 FCFA/kg.

L’oignon de la Hollande
Les stocks des marchés de gros ont quelque peu approvisionné les autres marchés. Toutefois, le niveau de l’offre demeure bas. Les prix observés n’ont pas varié mais restent toujours au-dessus de la barre de 300 FCFA/kg.

L’échalote du Mali

Les quantités d’échalote sont faibles et le produit  se vend à plus de  300 FCFA/kg.

 



LE MARCHE DE L’OIGNON EN AFRIQUE DE L’OUEST

Au Mali, de nouvelles récoltes viennent augmenter les stocks existants de l’oignon local.  Cependant  la forte demande des zones en fin de campagne ou de consommation entraine une légère hausse des prix. L’oignon local  s’achète entre 175 et 200 FCFA/kg.
Les marchés du Burkina Faso et du Sénégal sont resté stables. Les prix évoluent entre 250 et 300 FCFA/kg au Burkina Faso , entre 500 et 600 FCFA/kg au Sénégal.

LE MARCHE INTERNATIONAL DE L’OIGNON

Sur le marché international, l’activité demeure stable.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Le marché reste dominé par l’oignon du Burkina Faso. La production locale reste encore marginale. Le niveau de stocks de l’oignon du Niger quoique moyen devra soutenir encore les stocks de l’oignon du Burkina Faso pour satisfaire les besoins de la population.

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Bulletin sur le Marché du Maîs en Côte d'Ivoire N°18 du 14 Mars 2014



LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE

 

Cette semaine, le marché du maïs se caractérise encore par une stabilité  des prix sur la plupart des  marchés ivoiriens. Les prix les plus bas sont observés dans le district du Woroba :
-    prix bord champ : 70 FCFA/Kg,
-    prix de gros compris entre 85 et 90  FCFA/kg
-     prix de détail : 100 FCFA/Kg
A l’opposé les prix les plus élevés sont observés dans le N’zi et le Bas-Sassandra où les prix bord-champs sont compris entre 120 et 125 FCFA/Kg et les prix de gros qui  se négocient à 140 FCFA/Kg. Le prix de détail atteint le record de 400 FCFA depuis le début de la campagne.    
Toutefois la demande de maïs  reste faible dans le District du Woroba qui demeure néanmoins une grande zone de production. Cette faible demande pourrait s’expliquer par le fait que le maïs n’est pas l’aliment de base des populations autochtones. L’aviculture n’y est  pas  également développée.
Dans le district du Zanzan, le stock local est quasiment épuisé et les besoins sont largement satisfaits par les autres régions du pays en l’occurrence celles du Poro et du Tchologo. Contrairement au District du Woroba, le maïs est un aliment de base des populations autochtones du Zanzan qui produit très peu cette céréale. La demande y reste également forte  avec le développement des brasseries traditionnelles qui utilisent le maïs pour la fabrication de la bière locale (Tchapalo).
De manière générale, les stocks sont bien fournis et les demandes sont assez rares provoquant ainsi la baisse de l’activité commerciale.  Cette baisse est due en partie à la campagne d’anacarde qui retient bon nombre d’acheteurs.

 




LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST

Les échanges entre les pays de la Sous-région ont considérablement baissé, marquant ainsi un bon niveau de stock partout ailleurs.

A l’instar de la Côte d'Ivoire le marché du maïs est stable dans de nombreux pays de la sous-région.  Au Mali et au Burkina Faso  les prix n’ont pas varié  cette semaine.

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS

Le marché du maïs est marqué par les bonnes ventes réalisées par les états unis cette semaine. Cette situation reste néanmoins soutenue par la situation en Ukraine.

En chine, les indicateurs économiques affichent un ralentissement de la croissance, ce qui pourrait faire baisser les commandes chinoises de maïs.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Depuis le début de cette année 2014, Le marché du maïs est resté stable  et les prix n’ont pas connu de variation significative. Cette situation provoque le désespoir des acteurs qui ont fait des rétentions de leur production espérant les vendre à un meilleur prix. Cependant l’idée d’une remontée du prix du maïs n’est pas à écarter. Par contre elle reste très peu probable à court terme.


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mercredi 12 mars 2014

Bulletin sur le Marché du Maîs en Côte d'Ivoire N°17 du 07 Mars 2014




Le marché du maïs continue d’enregistrer une baisse de l’activité commerciale sur  l’ensemble du pays. Les achats bord-champs sont au ralenti. Cette situation maintient les stocks à un niveau élevé tant chez les producteurs que chez les grossistes qui n’ont plus la visite des industries agroalimentaires ainsi que des éleveurs. Cause : les mêmes grossistes qui interviennent sans la filière maïs  sont plus tournés vers la commercialisation de l’anacarde dont la campagne de commercialisation bat son plein.
Par ailleurs,  les villes d’Abidjan et de Bouaké qui sont les principales destinations des productions de maïs continuent d’être  régulièrement approvisionnées.
 


LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST

Mali
Les échanges de maïs sur les marchés de gros de Bougouni, de Koutiala et de Sikasso sont restés très faibles au cours du mois de février, du fait de la faible demande en maïs provenant des pays de la sous-région et que de la bonne production du mil et du riz enregistrées dans les régions de Ségou et de Mopti.
Burkina Faso
Au Burkina Faso, on observe une baisse du niveau des échanges du maïs sur les marchés comparativement au début du mois de février. Cette situation induit un important stock chez les grossistes, avec pour corollaire une légère baisse des cours.
Les prix actuels proposés aux producteurs varient entre 105 et 107 F CFA/Kg.
Le prix de cession en gros se négocie à 110 FCFA/kg pendant que le prix de vente au détail se stabilise à 125FCFA/kg.

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS


Les cours du maïs évoluaient en hausse sur Euronext.Les inquiétudes vis-à-vis de la production de maïs au Brésil et la poursuite du conflit entre l'Ukraine et la Russie maintiennent une certaine fermeté sur les cours. 

LA SYNTHESE DES ANALYSTES


Depuis quelques semaines, le marché ivoirien se caractérise une baisse du niveau des échanges qui restent influencés par la campagne de commercialisation de l’anacarde qui a démarré. Cette situation se traduit par l’abondance de la disponibilité et la rareté des acheteurs. Cependant les prix affichent une stabilité dans l’ensemble.

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Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°17 du 07 Mars 2014






LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE

Le marché de l’oignon relativement stable cette semaine est  toujours marquée par la présence de l’oignon du Niger ainsi que de celle  du Burkina-Faso. L’oignon de la hollande réapparait progressivement. 

La production locale

Les récoltes de l’oignon local s’intensifient. Quelques marchés urbains sont moyennement approvisionnés (Daloa et quelques villes du Nord).

Les prix bord champ varient de 175 et 228 F CFA/kg.

Comme l’oignon du Burkina, le produit local est vendu entre 300 et 350 F CFA/kg en gros, entre  242 et 600 F CFA/kg en  détail.

L’oignon du Burkina

Les prix continuent de grimper comme  la semaine dernière du fait de la baisse de la disponibilité Les prix de gros varient entre 241 et 350 FCFA/kg.

L’oignon du Niger

Les niveaux de stocks sont encore importants dans les marchés de gros de Korhogo, de Bouaké et  ceux d’Abidjan. Par contre ceux des autres marchés de l’intérieur affichent un bas niveau malgré le recours aux importations pour palier le déficit en oignon du Burkina.

L’oignon de la Hollande

Les marchés enregistrent un très bas niveau d’approvisionnement dans l’ensemble, ce qui occasionne un renchérissement des prix, en dépit du renouvellement des stocks opérés à Abidjan

L’échalote du Mali

Le niveau d’approvisionnement des marchés est en forte baisse. En outre,  les prix franchissent la barre de  300 F CFA/kg.
 


LE MARCHE DE L’OIGNON EN AFRIQUE DE L’OUEST

Mali
Le marché de Bamako est bien approvisionné en oignon local et hollandais. 
Les autres marchés enregistrent également un bon niveau de stock d’échalote du fait d’une bonne production  obtenue dans les localités aux alentours de Ségou. Cette situation a inévitablement entrainé une baisse des prix.

Burkina Faso
Du fait de la baisse de l’offre sur le marché, les quantités disponibles sont vendues dans les sacs de 50 kg, en lieu et place des sacs de 100 kilos habituellement utilisés.

Sénégal
Les marchés sont bien approvisionnés en produit local, avec un coût de cession s’élevant à 250 F CFA en gros.

LE MARCHE INTERNATIONAL DE L’OIGNON

Le marché international reste toujours stable.

LA SYNTHÈSE DES ANALYSTES

Le marché de l’oignon e caractérise  cette semaine  par:
- une faible présence de l’oignon local.
- un niveau appréciable d’approvisionnement en oignon du Burkina
- des stocks moyens de l’oignon du  Niger
- une timide réapparition de l’oignon de Hollande sur les marchés
La situation devrait se maintenir et une baisse des prix pourrait s’observer sur les marchés ayant connu des hausses.

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mardi 4 mars 2014

Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°16 du 26 Février 2014


LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE

Cette semaine, le marché de l’oignon est caractérisée par :

-    une bonne présence de l’oignon local sur les marchés
-    une hausse des prix de l’oignon en provenance du Burkina,
-    la quasi disparition de l’oignon de la Hollande sur les marchés
-    de nouveaux approvisionnements  en oignon en provenance du Niger.

L’approvisionnement des marchés en  l’oignon local s’intensifie dans la région ainsi que dans d’autres villes telles que  Daloa et Séguéla.

Les prix accusent de légères augmentations et  affichent les mêmes niveaux que ceux venant  du Burkina.

 Ainsi Les prix de gros observés varient entre 175 et 200 FCFA/kg ; ceux du détail oscillent entre 300 et             400 FCFA/kg en moyenne, avec un prix minimum de 225 FCFA/kg affiché en zone de production (Tingréla). Les disponibilités de l’oignon local devraient pouvoir concurrencer dans les jours à venir le Violet de Galmi importé, surtout en zone de production.

L’oignon  du Burkina
Bien que disponible sur les marchés, les prix accusent  une hausse. Ils varient entre 250 et 350 FCFA/kg. Le prix le plus élevé a été observé sur tous les marchés, à l’exception des marchés de gros de Bouaké, d’Abidjan et  celui de Korhogo où le prix le plus bas est observé. Cette situation s’explique par la baisse de l’offre  du Burkina et par une forte et constante pression de la demande des pays importateurs.

L’oignon du Niger
Les stocks en voie de rupture dans les magasins ont été  renouvelés. Les nouveaux approvisionnements n’ont pas suffi pour faire baisser les prix qui ont évolué dans l’intervalle de 250 à 500 FCFA/kg. On note toutefois, qu’il est  moins présent dans les zones de production de l’oignon local.  

L’oignon de la Hollande
Il continue de se retirer progressivement des marchés. 
Les prix observés sont restés stables avec tout de même une baisse observés dans la Région du Zanzan qui en reçoit de bonnes quantités  en provenance du Ghana

L’échalote du Mali
Se caractérise par une bonne disponibilité surtout sur les marchés du Centre et du Nord avec un prix maintenu au-delà de 300 FCFA/kg.



LE MARCHE DE L’OIGNON EN AFRIQUE DE L’OUEST

Au Mali,  le marché reste bien approvisionné. Ce qui se traduit par une baisse des prix qui varie en moyenne entre  200 à 250 FCFA/kg pour ce qui concerne les opérations de gros, et plus particulièrement dans les zones de production. Le marché devrait rester stable.

Au Burkina-Faso, du fait de la baisse de l’offre locale, les prix continuent de subir une hausse ; ceux-ci varient entre 210 et 225 FCFA/kg. La pression de la demande extérieure devrait entretenir cette situation.

La politique protectionniste de l’oignon local du Sénégal se solde par une hausse des prix de l’oignon de la Hollande qui évoluent dans la fourchette de 550 et 600 FCFA/kg, contre 250 et 300 FCFA/kg pour l’oignon local dont le  bon niveau de stock devrait à priori satisfaire la demande locale.
 
LE MARCHE INTERNATIONAL DE L’OIGNON

Le marché international reste toujours stable.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Le marché de l’oignon s’est caractérisé par:
-    une bonne présence de l’oignon local sur les marchés
-    une bonne présence également de l’échalotte du Mali sur les étals
-    une très faible offre en oignon de la Hollande qui disparait progressivement des étals
-    une hausse des prix sur l’ensemble des marchés.

En dépit de la présence de l’oignon local dont le faible niveau ne satisfait pas la demande, le recours  aux   importations en provenance du Niger et du Mali  devraient s’intensifier pour  éviter d’éventuelles hausses de prix.

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