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jeudi 30 janvier 2014

Bulletin sur le Marché du Maïs en Côte d'Ivoire N°11 du 29 Janvier 2014


LE MARCHE DU MAÏS EN COTE D’IVOIRE

Cette semaine, le marché reste très timide avec très peu de commandes. L’accélération de la récolte pendant ces dernières semaines conduit à une situation de suroffre de maïs sur les marchés, surtout dans les zones de très forte production (Korhogo, Odienné et Séguéla). Les stocks sont très satisfaisants aussi bien chez les producteurs que chez les commerçants qui continuent d’espérer une hausse prochaine des prix avec l’arrivée d’acheteurs venant de la sous-région.


 Comparativement à la semaine passée, les prix sont quasiment stables sur l’ensemble des marchés du maïs en Côte d'Ivoire avec toujours les prix les plus élevés à Bouna et Bondoukou. Dans cette partie de la Côte d'Ivoire où la consommation locale de maïs est importante, les besoins restent insatisfaits malgré les commandes passées en zone cotonnière. Les quelques chargement arrivés au cours de la semaine n’ont pas suffi pour cette région où les récoltes ont été moins bonnes du fait de conditions climatiques peu favorables. Au contraire, dans les zones cotonnières où le niveau de production est plus élevé, les producteurs continuent de stocker le maïs en espérant la hausse des prix habituellement observée pendant les mois de mars et avril. Notons que l’activité commerciale gagne en intensité dans les régions du Haut Sassandra et du Woroba alors que les commandes des éleveurs sont importantes et que quelques acheteurs burkinabè venus livrer des oignons repartent avec leurs camions chargés de maïs. 

LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST 

Au niveau de la sous-région, l’activité commerciale est restée stable dans l’ensemble même si une légère augmentation des prix au Sénégal pourrait marquer le début d’une croissance des échanges sous régionaux. Au Burkina, les prix de gros sont stables par rapport aux semaines passées entre 112,5 et 115 FCFA/kg sur le marché de Bobo-Dioulasso mais les ventes de maïs à destination de la capitale restent assez intenses. Au Mali, les prix bord-champ se négocient entre 80 et 100 FCFA/kg dans la région de Sikasso alors que les prix de gros varient entre 120 et 125 FCFA/kg, la commercialisation reste jusqu’à présent orientée vers les grandes villes du pays. Au Sénégal, les prix de gros se situent entre 205 et 215 FCFA/kg pendant qu’au niveau bord-champs le maïs se négocie entre 100 et 150 FCFA/kg. Une reprise de la demande des élevages de la région de Dakar semble en train de faire légèrement monter les prix au Sénégal ce qui pourrait relancer les exportations du Mali vers ce pays. 

LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS

Le marché physique reste caractérisé par une très bonne disponibilité du maïs. Pas de grand changements actuellement et des prix toujours relativement bas. 

 LA SYNTHESE DES ANALYSTES Cette campagne, l’activité commerciale du maïs est beaucoup moins intense comparativement à l’année passée où la campagne avait déjà pris une vive allure dès cette période. Les producteurs et les commerçants qui continuent de croire en une hausse des prix du maïs les mois à venir conservent d’importants stocks pour obtenir de meilleurs prix de vente pour leurs produits. Cependant, cette situation reste tributaire de l’arrivée incertaine des acheteurs étrangers. Compte tenu de la très bonne disponibilité en maïs et plus généralement en céréales locales (mil, sorgho) dans les pays de la sous-région, une hausse importante du prix du maïs dans les jours voire les semaines à venir est toujours très peu probable. Nous continuons de penser qu’une très légère hausse au cours des prochaines semaines est le scénario le plus probable.

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Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire N°11 du 29 Janvier 2014


LE MARCHE DE L’OIGNON EN COTE D’IVOIRE 

La demande en oignon est toujours limitée en Côte d’Ivoire tandis que l’offre de produit sur le marché national demeure relativement élevée. Sur tous les marchés, l’oignon du Burkina Faso s’impose grâce à des stocks importants et favorise le maintien d’une légère baisse des prix. 



L‘oignon du Burkina-Faso alimente encore bien tous les marchés. Les importants approvisionnements sont contribués à faire chuter les prix. Une nouvelle légère baisse des prix de gros est observée. Ils évoluent entre 225 et 300 FCFA/kg, les prix les plus bas sont logiquement rencontrés dans la région des Savanes. En détail, les prix oscillent entre300 et 500 FCFA/kg. La qualité de certains stocks de ces oignons commence à considérablement baisser là où les stocks mettent trop de temps à être écoulés. L’oignon de la Hollande est moins présent sur les marchés et sa qualité moyenne tend à se dégrader là encore en raison des longues durées de stockage surtout à l’intérieur du pays. Le violet qui s’était déjà retiré en raison de la nette présence des oignons violets de la sous-région, est suivi à présent par le blanc. Abidjan reste le marché sur lequel cet oignon est encore le plus disponible. Mais, les derniers arrivages au port sont de qualité médiocre surtout pour les oignons de petits calibres. Les prix de gros sont restés stables dans l’ensemble et varient entre 200 et 360 FCFA/kg. A Abidjan, les prix sont les plus bas, vu la qualité des oignons reçus, le prix descend jusqu’à 180 FCFA/kg. Au détail, les prix continuent de baisser et oscillent entre 250 et 450 FCFA/kg. Les derniers stocks de l’oignon du Niger sont en train d’être vendus ; peu d’arrivages sont enregistrés. En raison de sa rareté, les prix de cet oignon restent relativement stables et plus élevés que ceux des autres catégories. Les prix de gros observés varient entre 275 et 300 FCFA/kg. En détail, le prix varie entre 300 et 500 FCFA/kg. L’échalote du Mali, est vendue maintenant sur les marchés du Denguélé et du Woroba, toujours en faibles quantités. Les prix sont restés stables à Séguéla mais ont commencé à légèrement augmenter à Odienné. Le prix de gros varie entre 200 et 350 FCFAFCFA/kg et le détail, entre 400 à 700 FCFA/kg. Les premiers oignons locaux sont attendus au courant du mois de février.

LE MARCHE DE L’OIGNON EN AFRIQUE DE L’OUEST

Au Sénégal, le prix de l’oignon hollandais reste relativement stable. La demande en oignon se normalise après la fête du Maouloud ; l’oignon hollandais, s’achète en gros à 400 FCFA/kg en moyenne. La production locale reste toujours attendue. Au Sud du Mali, la campagne de récolte de l’échalote tend vers sa fin mais une nouvelle récolte s’amorce dans les périmètres irrigués du delta intérieur du fleuve Niger au Centre-Est du pays. Les prix bord-champ ont légèrement augmenté dans la zone de production de Sikasso où le produit commence à se faire rare mais ils sont stables sur les marchés urbains. Les exportations vers la Côte d’Ivoire, pays demandeur, devraient se réduire puis finir par s’arrêter. Au Burkina-Faso, l’importance de la production locale maintient les prix à des niveaux toujours très bas. Les prix de gros observés sont en moyenne de 250 FCFA/kg au niveau de Bobo-Dioulasso. 

LE MARCHE INTERNATIONAL DE L’OIGNON 

L’oignon connait une baisse de prix au niveau de la Hollande depuis plusieurs jours en raison d’un manque de demande international et d’une qualité en baisse alors que la première phase de récolte tire à sa fin. En Europe, les producteurs préparent la seconde phase de récolte. 

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Comme indiqué la semaine précédente, la baisse des prix s’est prolongée. L’oignon du BurkinaFaso continue de satisfaire la demande malgré le fait que les stocks de l’oignon du Niger tendent à disparaitre et que ceux de la Hollande soient faibles. Dans de nombreux cas, les détaillants ne répercutent pas la baisse des prix de gros sur les prix au détail car ils doivent assumer des pertes importantes à cause de la pourriture d’une partie de leurs stocks. Le prix de l’oignon devrait rester bas encore plusieurs semaines alors que la production burkinabè sera complétée par la production locale dans les régions Nord du pays, voire par des importations d’oignon sénégalais au cours du mois de février. Pour la semaine prochaine, les prix devraient connaitre une stabilité à leurs bas niveaux actuels 

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jeudi 23 janvier 2014

Bulletin sur le Marché du Maïs en Côte d'Ivoire N°10 du 22 Janvier 2014



LE MARCHE DU MAÏS EN COTE DIVOIRE

Cette semaine encore, le marché du maïs en Côte dIvoire reste marqué par la faiblesse de la demande. Lactivité commerciale reste assez peu intense sur la majorité des marchés avec peu de commandes et l’absence quasi-totale d’acheteurs étrangers sauf dans la région de guéla.

Dans le district du Woroba où sont observés les prix les plus bas du pays depuis plusieurs semaines, on assiste à une légère accélération de lactivité commerciale qui permet aux commerçants d’évacuer leurs stocks gce à des commandes de la sous-gion. Malgré l’augmentation des volumes vendus, les prix nont pas connu de hausse pour linstant mais la baisse de la disponibilité locale pourrait les faire augmenter légèrement dans les prochains jours.

Au Nord-Est du pays, le déficit de maïs perdure, avec une production locale assez faible et principalement auto-consommée qui ne parvient pas à satisfaire pleinement la demande urbaine, notamment à Bouna.
Lenclavement rend toujours difficile l’approvisionnement de la zone à partir des régions à fort excédent.

Dans les zones cotonnières du Centre et du Nord par contre, la situation de suroffre continue alors que de plus en plus de producteur sont fini leurs récoltes et cherchent à vendre de petites quantités. La campagne de coton monopolise les moyens de transports locaux et globalement, les producteurs peinent à écouler leur production. Cette importante disponibilité a notamment provoqué une baisse des prix du maïs au détail dans la ville de Bouaké passant de 250 FCFA/kg la semaine  dernière à 200 FCFA/kg cette semaine.

Dans le Sud du Pays, les prix restent relativement stable, la demande des éleveurs augmente progressivement mais jusquà psent elle permet sur tout aux commerçants de revendre leurs stocks et a assez peu dimpact sur les achats bord-champ.


LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE LOUEST
Le marché sous régional se caractérise toujours par la rareté des échanges transfrontaliers et la bonne disponibilité globale de maïs.
Au Mali, le prix reste stable avec une commercialisation toujours principalement orientée vers Bamako qui constitue la plus grande zone de consommation en l’absence de demande étrangère. Le prix de gros est resté stable dans l’intervalle de 105-110 FCFA/kg.
Au  Bobo-Dioulasso,  au  Sud-Ouest  du  Burkina  Faso,  l’activité  commerciale  a  connu  une  légère intensification grâce à des commandes destinées à la capitale Ouagadougou mais aussi au Niger. Toutefois, face à la bonne disponibilité de maïs local les prix n’ont pas connu de variation notable et restent majoritairement autour de 115 FCFA/kg en gros.


LE MARCHE INTERNATIONAL DU MAÏS
Le marché international du maïs reste toujours marqué par l’importance des stocks constitués aux Etats-Unis suite à une récolte exceptionnelle et par des anticipations de bonne production en Amérique de Sud. Dans ces conditions, les cours mondiaux du maïs continuent de fluctuer à des niveaux de prix particulièrement bas et ne semblent pas près de se redresser.

LA SYNTHESE DES ANALYSTES

Le marché ivoirien reste principalement orienté sur les consommateurs nationaux et notamment les éleveurs.L’espoir des commerçants, fondé sur l’arrivée prochaine d’acheteurs étrangers tarde à se réaliser en raison de la bonne récolte obtenue dans la majorité de la sous-région.
Avec la reprise de l’élevage et la constitution des stocks de soudure une légère demande devrait se maintenir dans les prochaines semaines mais les prix devraient rester stables ou en très légère hausse.

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